Recherche de dommages existants ou prévisibles à proximité de réseaux électriques ou de pipe-lines, visualisation en temps réel de la circulation, recherche de personnes ou d'animaux, état des lieux après inondations ou tempêtes, la surveillance aérienne est souvent de 10 à 30 fois plus rapide et bien moins couteuse que les surveillances et recherches faites depuis le sol. L'observateur travaille visuellement ou en utilisant des capteurs photo et vidéo qui permettent de relever des détails non visibles à l'œil nu et de conserver une trace incontestable, horodatée et géo-localisée des anomalies.
Green Observer 1 permet de répondre à ces problématiques dans les meilleures conditions, l'équipage composé d'un pilote et d'un observateur peut évoluer à la demande entre 65 et 200 km/h en disposant d'une autonomie de 3h20 / 600 km. Sa motorisation particulièrement silencieuse et peu polluante le rend très discret pour des vols en zones sensibles comme les parcs naturels. Ses performances de décollage et d'atterrissage sont compatibles avec de petites pistes et l'essence automobile est approuvée d'utilisation par le fabricant du moteur. Il peut donc facilement s'affranchir des seuls aéroports équipés de pompes à carburant aéronautique si les contraintes de la mission l'exigent.
Surveiller c'est être capable de voir un maximum de choses sans devoir composer avec des obstacles entre la zone à surveiller et l'œil de l'observateur. La conception de Green Observer 1 a là aussi un temps d'avance sur les avions d'ancienne génération, en plus d'une capacité de vol plus lent, il offre tant pour l'observateur que pour le pilote une surface vitrée plus de 2 fois supérieure à celle des avions généralement utilisés en surveillances aériennes. S'ajoutent, l'absence de haubans d'ailes, une forme d'arrondi du bas du fuselage et l'emplacement du train d'atterrissage qui participent à offrir une visibilité permanente vers le bas bien meilleure, tant pour l'observateur que pour le pilote.
Travailler mieux en générant moins de bruit et moins de pollution est un autre avantage de cet appareil. Sa construction composite lui confère une faible masse et une aérodynamique exceptionnelle qui ne nécessitent qu'un moteur de 80 CV très silencieux et peu gourmand en énergie. À 200 km/h en croisière la consommation est inférieure à 13,7 litres/heure soit moins de 7 litres pour 100 km parcourus (similaire à une voiture de taille moyenne). Ainsi, chaque kilomètre de surveillance aérienne avec Green Observer 1 occasionne de 2 à 3 fois moins d'émissions de rejets carbone qu'avec un avion monomoteur traditionnel.